Du latin "robustus",
résistant
syn. Washingtonia sonorae,
Washingtonia thurstonii, Washingtonia vuylstekeana...
Noms communs : Palmier du Mexique,
Palmier de Washington, " Skyduster ", chiffon
à poussière du ciel, en référence
à sa grande taille
Le Washingtonia robusta est souvent
confondu avec l’autre espèce du genre, le Washingtonia
filifera. Il s’en distingue par un tronc plus fin
et gracile, une couronne de feuilles moins dense et la présence
de dents crochues proéminentes sur les bords du pétiole.
Il est légèrement
moins résistant au froid que Washingtonia filifera,
mais de croissance encore plus rapide.
Habitat : Nord-ouest du Mexique (Baja
California, Sonora) dans les canyons et les gorges, en zones
désertiques où l’eau n’est jamais très
loin sous la surface, également répandu près
de l’océan. On rencontre une population naturelle des
deux espèces de Washingtonia (W.filifera et
W.robusta) en compagnie de Brahea armata dans
un site près de Catavina Arroyo, Baja California (Cornett,
1987a).
Résistance
au froid : -8°C
Utilité :
Les feuilles servaient pour le tissage et la construction
de toit de chaume. Les fruits été consommés
après cuisson.
En tant que plante ornementale, le Washingtonia
robusta est, avec son cousin le Washingtonia filifera
et le Phoenix canariensis,
le palmier le plus couramment cultivé des Tropiques
aux pays tempérés.
Stipe : massif,
solitaire, jusqu’à 22 mètres de hauteur
et 80cm de diamètre, crevassé et de couleur
marron. Le stipe du Washingtonia robusta est plus élancé
et plus fin que celui du Washingtonia filifera,un moyen
de les différencier. Les palmes desséchées
restent longtemps accrochées au stipe, formant un " jupon ",
typique du genre Washingtonia.
Couronne : Environ
25 feuilles palmées, presque rondes, très grandes,
avec plus de 60 segments de couleur vert brillant. Les fils
blancs typiques du genre sont moins nombreux sur les palmes
de Washingtonia robusta. Le pétiole, de 1,50m
de longueur, est rouge-marron à la base, vert à
l’extrémité, bordé de fortes dents oranges
plus nombreuses et plus dangereuses que celles du Washingtonia
filifera.
Floraison : Les
Washingtonia sont hermaphrodites et un seul exemplaire
peut produire des graines viables. Les inflorescences émergent
tous les ans entre les feuilles (interfoliaire). Elles sont
longues (jusqu’à 4 mètres), arquées et
dépassent de plus d’un mètre la couronne de
palmes. Les fleurs très nombreuses, de couleur chair,
donnent naissance à des milliers de petits fruits ronds,
de couleur noir brillant, de la taille de petits pois, contenant
chacun une graine lisse et brillante de couleur marron foncé.
Multiplication :
Les graines fraîches peuvent germer rapidement,
parfois quelques semaines après le semis, le plus souvent
1 à 3 mois plus tard. Les jeunes plantes se développent
assez lentement les trois premières années puis
la croissance s’accélère grandement. Les Washingtonia
atteignent vite (moins de 6 ans) des proportions considérables.
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Jeune Washingtonia robusta à
Bayonne, France |
Groupe de Washingtonia robusta
dans leur habitat naturel.
Photo : M.Gibbons et T.Spanner |
Les bases des anciens pétioles restent
accrochées sur le stipe de cette plante âgée au jardin
botanique de Bordeaux |
Dessous d'une palme de Washingtonia
robusta |
Alignement de specimens déjà grands
dans l'avenue qui mène à la Gare de Perpignan, France |
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